samedi 3 novembre 2007

L'automne


Quand je pense aux saisons , l'automne me rappelle le début du renouvellement...le changement...le commencement de la regénération...l'oubli ...le détachement mais surtout la volonté du renouement...on se défait des malheurs...des fausses ardeurs...et l'on se défriche...pour mieux accueillir la vie...

samedi 27 octobre 2007

Hymne de l'amour



Partager l'amour ...
Quoi de plus beau...
Quoi de meilleur...
Partagez donc mes amis car il sied à mon cœur
Que ses amours flamboyants se chantent en chœur
Hymne de l’amour mes amis te chantent
Je danse sur tes refrains qui m'enchantent
Que dure dure dure l'amour en toute âme pour toujours

vendredi 26 octobre 2007

Charnellement dit...


Lumière tamisée ...
Bougie parfumée...
Pétales de rose parsemées...
je t'attends...
Mon corps suspendu,
Douceur d'une nuit...
Je reve éveillée...
Tes mains,
Tes gestes,
Tes mots soufflés...
Ton corps contre le mien,
Désirs embrasés
...
Je fonds ...
La bougie aussi
,
Tu t'étales...

S'envolent les pétales
,
Retombent sur nos corps...
En sueur enlacés...
Ton regard ...
Le mien
...
Je te réclame en silence,
je ressens tes réponses,
Douces saccadées
...
Je m'abandonne
...
Juste un moment
,
Pour te reprendre,

A mon tour aussi
,
Je te domine ...
Tu t'abandonnes...
juste un moment,
La bougie fond
...
Nos désirs se refont
la nuit durant...



jeudi 25 octobre 2007

Amour en acrostiche...


Ardeur de mon cœur je te déclame Roi-Chevalier sans trône...

Mais longtemps encore tu erreras tu vogueras tu charmeras...

Outrant par ton allégresse la sagesse, les lois et la foi...

Usant les sentiers sillonnés de magie, d’étoiles, de douces voix...

Reniant la raison dans toutes ses raisons, te proclamer Roi des rois!

L'amour...présence...


Le bonheur à deux...l'amour...le dévouement pour l'autre en s'oubliant un peu...en trainant derrière lui à vouloir toujours le comprendre...le rattraper même dans ses moments d'isolement...
la chance de trouver cet autre qui vous veut pour vous même pour ce que vous êtes est vraiment infime...L'amour , le vrai est une chance en soi ...

L'amour, oui , c'est la présence surtout celle là car il n'est que celle là, cette présence qui emplit notre vie et lui donne un sens et des envies...aimer oui mais être aimé aussi , se sentir dans le regard de l'autre , dans sa vie , chaque instant qui passe et ainsi toute une vie...
Mais il arrive que l'on n'ait pas cette chance , ou que l'on ne sache pas la voir ou la garder...Cela fait partie de nos erreurs...parfois pour le comprendre on met du temps...et le temps passe ...et l'on sombre alors dans nos aigreurs...tout devient fade au gout...TOUT...pour reprendre gout aux gouts ,nous avons besoin d'une lumière qui va au plus profond de nous mêmes...et cette lumière n'est encore une fois que l'amour...cette présence qui fait qu'une autre personne va dans nos profondeurs sans limites , patiemment, passionnément pas pour notre plaisir non, mais par pur et sincère besoin de le faire...
L’amour, oui, est une chance en ce sens que c'est la seule présence qui s'impose à nous combien même on veut être seul...et c'est en tous mots confondus que du bonheur...

mercredi 24 octobre 2007

Tu es là...

Tu es là …tu dors calme et serein…

Pour t’emmener là …

J’ai encore souvenance de mes combats…

Le sort en sort te prenait à moi…m’emboitait la vie , le bonheur ,le pas…

Ma rivale en sang, pute en cavale …te saisissait, t’atterrait, t’enjambait…

Mon instinct en bond, soldat sans amont ni aval …inventait prières à ton chevet…

Le sort me giflait…monstre sans voix…empochait mon silence…brouillait mes voies …

L’heure grave à la trêve sans résignation ni reddition sonnait sourdement les glas…

Je rangeais mes jalousies, mes rancœurs en douleurs, de tes nuits folles hérésies…

Mon amour, en nostalgie de nos mots et nos senteurs, l’emportait sur mes tragédies …

Du haut de ses falaises il retoisait ces vagabondes rivières en crue sorties de leurs lits…

Inondant les champs travaillés à sueur, à sang, à prix d’années longues de deux vies …

Courage ! Courage !

Que me soufflait des cieux cette voix sirène mélodieuse et puérile…

Celle de mon cœur aussi l’accompagnant en chœur craignant ton péril …

Je regravissais à travers nos tourments et nos peines les marches de la vie…

Téméraire sans folie, le courage en défi, j’affutais en lame, âme, corps et esprit …

Mes larmes sans armes refoulées au répit, réserve de mes blessures, de mon dépit,

Dormiraient au col des montagnes de ma passion dans les vallées de ma volupté,

Attendant de se réveiller au-delà de mes tristesses grâce à tes baisers tes touchers,

Pour revivre encore et encore rosée en argent rosée en or sur nos corps passionnés déportés

Loin des rivières monstrueuses de jalousie loin des fièvres au gout aigre de ta maladie

Courage ! Courage !

Pour des nuits longues douces et complices, encore à venir en lisse, sans pleurs ni fatalité

En guerrière sans cheval ni armure ni étrier je m’en suis allée l’esprit serein le cœur rebelle

Décidée de me franchir, de mener les assauts, le courage en mains l’âme fidèle…

T’affranchir de ces maux de ces douleurs qui te logeaient profondément dans l’abime,

Te hisser à force d’amour, hisser ton corps, taire tes gémissements te faire ressurgir en cime

Talentueuse au rythme de nos souvenirs d’ébats, de nos mots, de mes doigts de fée,

Je courtisais, silencieuse, prostrée sur ton corps, tes brulantes fièvres sur notre lit défait…

Je promenais mes lèvres douces de ton front en sueur jusqu’à la pointe de tes pieds,

Je défaisais ma honte, insufflant sur tes chaleurs les brises bienfaisantes de mes fraicheurs,

Mes sens te cherchaient dans tous les sens, voltigeaient sur toi comme des oiseaux d’hiver…

Courage ! Courage !

Je déployais sur ton corps abandonné, mon culte non dévoilé de ces vertus longtemps tues…

Ces belles tigresses retenues captives en laisse, rêvent en trêve de rêve, d’être en toi vécus …

Et j’affrontais ton mal, en mal de ne plus pouvoir te faire plus de mal, il cédait, il trépassait

Et voltigeaient mes oiseaux d’hiver, dans ce camps d’enfer, doux régiment en guerre,

Assaut après assaut, conquêtes sans défaites, sans tranchée de retrait autre que mon cœur

Je te ressentais revivre, répondre à mes gestes ivres, je triomphais, mon cœur se desserre…

Tes yeux s’ouvraient à nouveau sur moi, des éclats miracles en mille et une lumières…

Tu reprononçais mon prénom sur tes lèvres, tu reconnaissais l’empreinte de mes ardeurs…

Tu souriais, j’en pleurais, taquineur tu clignais de l’œil en soufflant : courage ! courage !

mardi 23 octobre 2007

Ton retour...



Moi l'exilé dans mes peines , je t'ouvris les bras

Ton refuge je le sentais ne pouvait etre que là
Tes peines comme les miennes se connaissent déjà
nos larmes refonderont nos joies , nos mots,nos ébats
Vois notre lit défait qui n'attend que tes doigts de fée
Vois tout autour de toi qui n'attend que toi rien que toi
Ces murs sillonnées de ton ombre de tes émois
Ces rideaux qui cachent le soleil en attendant tes pas
Que résonnent ceux là ...que revive mon coeur au trépas
avant que tu ne reviennes , je m'abandonnais ...cédais le pas

Justice en acrostiche...


Juste mais qui est juste ?
Un homme , une loi ?
Sommer , assomer, condamner !
Tirer ses sentences d'une humeur ou d'un désarroi !
Interdire au nom de qui au nom de quoi ?
Condamner par qui et pourquoi ?
Etre victime c'est selon qui es "toi" qui suis "moi" !

Mon age...


Cent ans cinquante ans trente ans vingt ans...
j'ai juste l'âge des amours sages mais encore sauvages
Celui des bourgeons printemps roses épines d'été
L'Age des mots soufflés ,des sens à l'air prononcés
L'âge des tendresses , des quêtes , des conquêtes
Celui de l'abstention de l'abstinence ,des fougues en sentence
L'âge de peindre encore l'homme en beauté
D'être à son chevet la femme la maitresse la compagne
La conteuse de jours à venir , d'amours forts forts forts comme des montagnes

Plus tard...je t'oublierai...


plus tard
plus tard oui
Ce soir il est encore trop tot
On va à la souffrance comme on va à l'amour
Pour l'une et l'autre il faut un peu de temps, un peu de la vie
Alors on se vide peu à peu des larmes et meme du vide
Notre souffrance il faut l'étreindre à la faire suffoquer
Notre mal il faut le prendre en rire et s'en moquer
Dire que plus tard finira par arriver
oui quoi plus tard
ça finira par arriver
Je songerai plus à moi qu'à elle
Je finirai de souffrir de porter mon deuil
j'ouvrirai mon coeur au Soleil
Je regarderai d'autres visages
Je scruterai les yeux sur d'autres rivages
Je leur conterai mes naufrages
Et quoi ?
Et c'est à ne pas y croire !
Juste une lumière , un nouveau regard
Rien.
Plus rien.
De ma peine , je ne ressentirai plus rien
L'amour est à nouveau là et mon coeur bat encore

Ma rivale ...


Ce soir , je ne parlerai pas.
J'ai envie de repenser en silence à ces nuits longues à te veiller , à vouloir te sauver d'une rivale dont je ne connaissais pas à priori le visage.
Je sentais son haleine en toi , je sentais cette fièvre qu'elle entretenait dans chaque parcelle de ton corps , je voyais les traces de ses griffes...de ton sang.
Elle était ta maitresse je le savais , elle te dominait et me dominait à travers toi.
Elle était dure et nous tenait les deux en laisse , elle te transformait chaque jour , éloignant ton corps de moi , de lit en lit , elle te trainait ...je courais et je ne te rattrapais pas.
Puis déchainée , décidée à saper mon bonheur ,elle ne se cachait plus...
Chaque matin quand elle voulait bien te rendre un peu à moi , je l'entrecroisais qui me souriait presque en grimaçant , frustrée que je sois encore là ...à entendre les cris de vos ébats , bien silencieuse pleurant en étouffant mes sanglots .
Elle savait que c'est sur mon lit à moi que tu finiras par te retrouver un jour , pour t'éteindre dans les douceurs de mes bras.
Ce jour là vint ...
La médecine ne pouvait plus rien.
J'ai signé quelque papiers...ma rivale me regardait.
Je t'ai ramené à la maison , chez nous, dans notre lit .
Nous avons fait l'amour avec les mots et les yeux la nuit durant.
Au petit jour , tu t'es éteins.
Ma rivale , ta maladie a eu raison de ton corps.

Parce que c'est toi...


Parce que c’est toi …

J’écris les mots, invente les gestes qui noient tes maux…

Parce que c’est toi …

Je dessine ton cœur et le mien, deux bohémiens, en mille couleurs…

Parce que c’est toi …

Je cueille en ton âme paisible et calme, mille fleurs et senteurs…

Parce que c’est toi …

J’ouvre mes bras pour que tes peines s’estompent dans mille lumières…

Révolu ce temps mon amour, tourne la page et oublie !

Pose ta tète contre moi, apaise toi, dors et oublie…

Je m'en vais ( vers en rap !)


Je m'en vais ...
Je me lasse ...
de tes humeurs de ta casse...
je m'en vais...
je me casse...
tes scandales me dépassent...
je m'en vais ...
je me tasse...
tes jalousies me froissent...
je m'en vais...
je me chasse...
de tes regrets je me passe...
je m'en vais ...
je me classe...
hors tes repères et je retrace...
les restes d'une vie presque sans vie...
les débris d'un coeur enseveli...
les tourments d'une ame meurtrie...
les ombres d'un corps anéanti...
Et creuse creuse des griefs de mon amertume...
la tombe sombre de mes décombres...
Et cache cache des cils de ma pudeur...
l'arbre croulant de mes rancoeurs...
Et couve couve de mes tus malaises...
la flamme me brulant de mille braises...
Et soufflent soufflent mes froideurs...
pour que s'essoufflent tes ardeurs...
Pour que te consume ton propre enfer!!!!

Tes doigts de fée...


Six heures du matin…

Je me lève…je me refais un semblant de tete…l’heure d’y aller…tu dors paisiblement…je me penche doucement sur toi …je t’embrasse sur le front…tu te réveilles…tu me souris …je m’oublie…et l’espace d’un sourire , d’une étreinte , tu glisses ton corps contre le mien , et en deux instants , moins d’un mouvement …voilà…qu’ avec tes doigts de fée , encore une fois , tu me défais…tout comme la veille …je me laisse faire .. après tout …qui est parfait… ?...le jour lent, lourd et encore étourdi traine sa paresse encore sur ton oreiller…belle , rebelle ,folle à me rendre fou ,tu te moques du temps ,tu n’en fais qu’à ton corps ,qu’à ta tete…mon amour hardi …mon amour tempete …talentueuse , savante ,plus qu’une magicienne , tu enchantes et retiens la nuit…tu m’accroches et mon corps vacille , déclame tes intentions cachées et tressaillit…je m’abandonne à toi…je me donne …je le veux …tu m’asservis…

Partir ? comment faire ? Et ce feu qui allume en moi mille endroits , mille brasiers…entre tes mains…doux bourreau de mes pensées , de ma vie , je me hais , je me plais , j’y retourne dés que je m’en vais…je tourne sur toi ..tu tournes sur moi…tantot c’est la guerre …tantot c’est la paix…

Et tes lèvres et tes doigts et ces mots que tu me dis …tes armes me désarment …doux et tendres péchés…tes yeux en les miens …les miens en les tiens…je te toise du haut de mon désir …au dessous de mon corps tu ris … tu te dérobes…tu rebondis … tu me fuis … tu me prouves que sans moi ,toi , tu vis… je te perds …je déchante , je me perds…je désespère … je languis…tu te refuses à mes envies…ma rage de toi détronée ,résignée devient répit ….je reste là anéanti , tapi…je te regarde et lèche ton regard de mes pupilles …je te suis…je te conjure …je te supplie…tu ris encore…à toi je me remets , me repentis …tu me reprends comme une louve sortie de la nuit …et ta nuit nous reprend encore et encore mon amour , mon terrible terrible petit…

Tu m’entraines , tu es reine …tes finesses au dessus de moi souveraines…tu me domines, je me ruine …du bas de ton ombre , je perçois un rayon timide de soleil qui se faufile…ce pauvre soleil que corrompt lui aussi l’envie…hésitant , maladroit à ne plus en finir …confus , hébété à se demander plutot mille fois qu’une : lancer son éclat ou saliver de nos ébats …descendre tout bas de ses cieux …effleurer nos corps en feu , s’embraser lui aussi de nos flammes …ce soleil ma douce chérie que corrompt éperdument ta nuit…

Ma montre et moi , tes draps et toi…le soleil et moi …la nuit et toi…mon soleil en toi …ta nuit en moi …je te sens en feu , cruelle , m’accablant , m’agaçant , m’agressant désarmant tout de moi…devant tes yeux que reste –t-il de moi…tout est toi …tout est à toi…

Que tu me libères ? quelle tortueuse idée… quelle question … non mais quel blasphème …!!!

Tu te moques , qu’importe …je resterai ma vie à ta porte…partir ? que tous les diables m’emportent…que les tempetes de dieu me serpentent , que les malheurs se fassent légion et m’arpentent…non …je ne partirai pas…retiens moi ..retiens moi encore et toujours…entre tes mains je vis , entre tes doigts de fée , amour, je suis tout simplement moi.

Regrets au bord du lac...

Je suis revenu sur mes pas …espérant te retrouver…le lac calme et serein m’accueillit…j’y revoyais ton corps nu quand tu te baignais…j’entendais tes rires…il est beau ce lac…il a la couleur de tes yeux…tes yeux que j’ai fait pleurer et qui me manquent déjà…j’ai peur pour toi petite sirène… tu es si fragile et tu ne connais pas le coin…vas-tu enfin surgir …ou dois je commencer à nourrir le regret de t’avoir perdu …déjà…ils auraient été brefs nos moments d’amour et de tendresse…nos ébats et nos caresses…nos serments…nos promesses…je sais que les mots ne font pas bon ménage dans ma tète…je sais que je ne suis ni chanteur ni poète…mais toi …ma sirène…si tendre …si fluette …tu le sais déjà …l’amour que je te porte n’a pas de voix…il n’a de foi ni loi que toi…ma plume , mon roseau ,je croule sous ton poids mais toi tu disparais, tu t’en vas…et moi qui reviens sur mes pas…tu m’asservis et tu ne le devines même pas…pourquoi donc ce silence …ma présence …ton absence…je suis fauve je le reconnais …mais chevreuil doux à mes yeux reviens moi…je ne ferai que rassasier mes yeux des tiens…il se fera doux et docile ton païen…j’inventerai des mots de tout et de rien…pour te dire que désormais je ne peux être que tien…toi ma sirène…si crédule…si fragile…le soleil me regarde… moi qui ne connais de dieu que son nom…je me retrouve agenouillé à prier…que dieu pour moi te garde…qu’il foudroie ma langue pour t’avoir blessée…je t’avoue que l’on ne m’a jamais autant aimé…j’avais vu en ton amour une offense…moi le viril male l’intense…qui vante l’orgueil et vente l’indifférence…je n’ai pas su comprendre qu’au-delà du langage des corps…il y a aussi celui des cœurs et j’ai eu tort…je le confesse …je ne sais pas aimer…je ne l’ai jamais su…vas tu enfin revenir petite sirène et me l’apprendre…je reste là …au bord du lac..je resterai à t’attendre…

Allez viens...ramène toi...


Arrache les mots à ton mal…lance les moi…
Mon mal en mal de soi te les prendra…
Arrache les souffrances à ton âme …cède les moi…
Mon âme en quête de toi …transcendera …t’en libèrera…
Cache donc tes armes…enterre les et ramène-toi…
J’ai encore mes larmes…pour te défendre rassure toi…
Tu ne te trahiras pas…tu ne te trahiras point…et moi …je serai toujours là…
De toutes les voix que tu entendras…intrigantes au fond de toi…envoutantes autour de toi…
Seule ma voix fluette en chant désarmé enchantant est réponse…
De tous les chemins interminablement déroutants que tu longeras.
Seul mon petit sentier à peine tracé de tes peines est délivrance…
De toutes les vies... belles vies ou mal vies que tu vivras …
Seule ma vie simple et sincère durera plénitude et jouvence…
De toutes les morts glorieuses ou traitresses dont tu périras…
Seule celle entre mes bras se fera pour toi hymne et clémence…
Ramène-toi …guerrier hors terre…guerrier hors pair et envahis-moi…
Tu défricheras mes terres …
Tu garniras mes clairières…
Mes temples vides et froids accueilleront tes lumières…
Croisades folles, croisades sans Mercie, croisades intenses
Refuge pour tes sens …tes non sens …ton hystérie et ta semence
Je prendrai ton feu, ton enfer, je goutterai à ma douce déperdition …
Tu prendras ma paix, mon cœur, tu goutteras à ta belle reddition
Viens amour…tu n’es pas un mauvais soldat…non du tout …loin de là…
Les guerres sont mauvaises…leur gout est amer …déserte les de ce pas…
Sans foi ni loi…elles resteront chimères …elles resteront stériles… elles resteront …foutaise…crois moi…
Allez viens…c’est fini…le tort infini …la quête de soi …ramène toi…
Pose ton mal…calme ton râle…enfouis toi en moi…
Goutte donc l’amour, son gout éternité sur mes doigts…
Sur mes lèvres sa douceur piété …sur mes draps en soie…
Si tu dois périr…alors en vainqueur tu périras…
Mais point de tort …point de mal…point de souffrances…
Mourir d’amour, pour cela …
Car ce n’est que pour cela et rien que pour cela …
Que tu vivras encore …longtemps malgré les terres malgré le temps…
Toujours jeune…toujours beau…toujours toi…
Mais dans mes bras…rien que dans mes bras…déporté en moi
Alors …viens …viens enfin…ramène toi…et oublie déjà…

Amour et Foi en communion (Le vécu d'un prêtre)


Et ce soir encore …je reviens me prosterner devant toi…toi Dieu de mon âme..Toi Dieu de l’amour…dieu de la foi…

J e viens vers toi car il n’est paix que toi …alors que ma paix se fasse en toi …au nom de l’amour que je porte en moi …au nom de ma foi…

En élevant mon âme vers toi …celle-ci rencontra l’amour en ascendant les cieux…l’âme qui aime mon âme …et cette âme est bien venue vers moi…elle aussi comme moi porte la foi et se prosterne devant toi …

Comment Dieu dites moi ! Détourner mon regard de cette beauté que vous avez voulu qu’elle soit …

Elle est là vivante de ton souffle, chaleureuse m’appelant de mille voix …vers elle je m’en suis allé en choisissant ta voie…

Homme que je suis et ainsi tu m’as fait …c’est à toi que je me voue et c’est à toi que je déclame ma foi…

Homme que je suis et ainsi tu m’as fait …je donne de cet amour que tu as semé en moi

Homme que je suis et ainsi tu m’as fait …je donne amour à cette âme et j’en reçois…

Et voyez Dieu vous qui êtes si bon si parfait…voyez le fruit de notre amour, notre ange, notre enfant…

Je lui apprendrai ta bonté, ta clémence, il marchera dans les sillons de ta voie…

Il aimera tel un homme car ainsi tu l’as voulu et ainsi qu’il soit …

Il aimera oui et il gardera la foi…

Car si toi tu as créé l’homme à ton image, l’homme ne peut être qu’amour …amour ….amour et ce depuis la nuit des temps et jusqu’à la fin des temps…

Je me parle encore de toi (amour éprouvé)


Serait-il possible que mes mots commandent ton silence ?

T’invoquer, te convoquer par les dits

« trop tard », ce doit être mon illusion.

Mais pour désillusionner je dois encore longtemps m’écouter, pour le moment je ne cesse de me parler, de me morfondre, de me traiter de tous les noms possibles et impossibles, de me culpabiliser.

J’ai encore à me dire ce que je n’ose te révéler, mes remords, mes regrets …

J’ai encore à redigérer mes erreurs, mes fausses stratégies, mes confiances…

Ma confiance en moi, ma confiance en toi, ma confiance en nous, ce nous… l’expression d’un lit défait, de la douceur d’une nuit, de nos débats aux abois et moi qui croyais…

J’ai encore à démonter un château de rêves, rompre avec mes mots, ma trêve, ma trêve avec ce croire encore que tu puisses revenir à moi .

J’ai encore besoin de parler car à toi je n’ai jamais assez parlé de moi alors je t’imagine encore assise là , défaite comme notre lit, comme cette défaite que je deviens à force de penser à toi, je t’imagine et je te parle en cherchant encore mes mots, lesquels seraient les plus convenables les moins stressants, lesquels te diraient cet amour que je te porte sans trahir cette image que tu as de moi …

Chaque coin de la maison a gravé ton image, ton ombre me suit, ta voix, ton rire incertain et tes pleurs presqu’en silence.

Je revois tout de toi, ce même que tu ne voyais pas de toi, je parle et je parle et je parle…

J’écris ma rage dans cette décence qui fait de moi cet ange qui ne sera jamais humain, pour daigner espérer que tu vois le male en moi.

Je me parle, et à travers moi je te parle alors que tu es loin dans ses bras.

Je me torture, je le crie à qui veut l’entendre mais à quoi bon maintenant que tu as tracé ta voie ?

Je parle, c’est drôle comme je m’entretiens avec moi-même comme je le faisais avec toi…

Je me pousse à accepter ma peine, à la dépasser, à vivre, à commencer une autre vie sans toi !

J'avais cru ...( amitié éprouvée )


J’avais cru

trouver en toi un ami

Alors avec toi, j'ai bavardé, j'ai gueulé, j'ai ri

J’ai cru que tu étais mon ami

Des heures durant on discutait

De tout, de rien, de ma pluie, de ton beau soleil de Picardie

De mes matins enfouis promptement sans un regard

De tes matins venant vivants encore frais au regard

Je sentais en toi ma jeunesse que j'ai meurtrie

À courir pour des moments de fausse gloire

En toi je reprenais vie, je recommençais à recroire

Qu’en dépit du dépit de moi même, je pouvais encore me faire la paix

Croire en moi encore quand personne ne veut plus me croire

Je voulais que tu sois mon ami, cet autre moi même qui s'est enfoui

J’avais besoin de chaleur, d’une ouïe désintéressée, de répit

J’avais besoin d'un complice pour mes soirées d'enfer

Les comprimés, les gouttes, le vin, quoi de plus menteurs

Je croyais boire dans ta fontaine, un breuvage, l’antidote de mes 50 haines

Je revivais en toi pour moi, pour cracher ces mots de mon terrible émoi

L’amour des femmes oui, certes, mais encore simplement une amitié d'hommes

Un pacte, une charte, le poing contre le poing, Adam en force

J’avais cru

Trouver en toi mon semblable, puéril mais indomptable

Quelque année de différence mais vraiment quelle importance

Le courant passait, les craintes de mes 50 haines avec toi trépassaient

Il faut dire que j'avais cru

Que tu étais simplement mon ami

Les anes du bonheur...


je me demandais qu'est ce qui pouvait bien pousser les gens qui ont toutes les raisons d'être heureux de ne pas l'être , qu'est ce qui pouvait pousser les gens à ne pas saisir leurs chances quand celles ci s'offrent à eux , je me demandais pourquoi les gens étaient si faciles à commander le mal ,parfois le leur, plutôt qu'à prêcher un bout de bien ,ne serait ce que le leur, je me demandais où les gens pouvaient se ressourcer d'autant de mensonges profonds et d'hypocrisie blessante, combien même ils ont affaire à des gens sincères , soucieux de leur bien être et non compteurs de leurs erreurs ,je me demandais si l'âge pouvait vraiment donner maturité et dompter orgueil, je me demandais à quoi cela servait il de miser sur des chevaux croulants , même s'ils avaient remporté des médaillons ailleurs ,je me demandais à quoi cela servirait il de leur chercher des excuses , sinon qu'à les gonfler et gonfler leur orgueil, je me demandais si j'arriverai un jour à comprendre ces nostalgiques du bien d'eux même, ces étrangers dans leur propre peau, ces gens qui prétendent nous comprendre alors qu'ils ne se comprennent pas eux mêmes...

Je me le demande encore...

L'imbroglio !!!





Je me disais donc de bon matin , comme il m'arrive chaque jour de penser, quand je suis encore dans mon lit, que les gens sont bien bizarres...ils font tout le temps semblant et ils n'en ont jamais marre...C’est que donc , au fond d'eux mêmes ,ils doivent s'en foutre éperdument...d'abord d'eux mêmes , parce qu'ils ne doivent pas s'estimer trop pour s'attacher à une ligne de conduite morale bien claire et ensuite parce que manquant d'estime pour eux mêmes, ils ne peuvent avoir le prestige ni le luxe de pouvoir estimer à juste valeur , ceux qui sont autour d'eux, les autres quoi...Alors ils font encore plus semblant qu'il n'en faut...Et voilà que tu les vois estimer les chiens seulement quand ils ont la rage ...estimer les cons rien que pour narguer les bons ...estimer la guerre parce que la paix, ils ne savent pas faire ...estimer la dépendance en se la jouant fidélité...estimer l'offense en la qualifiant de transparence ...estimer la complicité à tort en la nommant amitié ...estimer des moments futiles pour révolutionner de belles époques utiles...Enfin tout un méli-mélo de scénarii qu'on se joue pour soi même , et qu’on s’applique à faire croire aux autres ...en fait un imbroglio sans fin , auquel on ne s’empêchera pas de donner de jolis noms…et tenez vous bien ! Presque tout le monde applaudit …!!!Mais ça vous le savez peut être déjà ...après tout je n'invente rien...

Je t'écris...je t'écris...



Je t'écris mes tristesses mes amours
Car à toi ...je ne veux rien cacher
Je t'écris mes peines en peines
De n'avoir plus la peine de te cacher
Je t'écris mes rêves doux mes rêves glamour
De n'avoir plus à rêver de te rencontrer
Car à toi ...je ne veux plus rien cacher
Je t'écris mes joies au bonheur bercées
Par ce bonheur honneur de te retrouver
Et je t'écris aux larmes de mes yeux...pour ne rien te cacher...
Et je t'écris au sang de mon cœur...pour n'avoir plus à conter
Ces nuits longues et froides d'été...
Ces nuits longues et d'enfer d'hiver...
Ces mots perdus dans des creux d'oreilles...sans ouïe
Ces regards perdus dans des pupilles d'yeux...sans vue
Ces gestes perdus sur des corps décors sans vie...
Je t'écris ...je t'écris
Car à toi je conte les contes désenchantés
Ceux en qui l'âme n'a plus envie de croire...
Des contes vieux tant mieux de vieilles histoires...
Je t'écris ...car à toi je ne veux plus rien cacher...
Des tristesses en laisse des joies vagabondes
Des humeurs des blancheurs des noirceurs des couleurs
Des portes claquées des adieux sans douleur
Des au revoir timides des espoirs farceurs
Je t'écris ...Je t'écris...
Car à toi je souffle encore les mots en réserve
Ceux sauvés de batailles de guerres sans réserve
Ceux griffonnés de mon sang sur ma chair en surenchères
Ceux lancés aux vents arrachés aux cris de mes douleurs
Ceux semés à tous les vents en grand de terre en terre
Je t'écris...Je t'écris

Je t'aime...


Quand encore les mots me reviennent

Que nos souvenirs d'antan se redessinent et me retiennent
J'esquisse pour toi sur mes lèvres sèches un bas "Je t'aime "
Quand encore tes doux mirages se détendent me tiennent
Que mes pensées se redéclament ,enchainées, toujours tiennes
J'esquisse sur mon coeur, esseulé, en faim de toi un autre " Je t'aime"
Quand encore tes senteurs fleurs de mon jardin se ravivent
Que tes habits parfumés abandonnés parmi les miens revivent
J'esquisse sur mon corps froid les griffes de tes "Je t'aime "
Quand encore tes rires éclatent dans le silence de mes abois
Que tes clins d'oeil sarcastiques complices se moquent de moi
J'esquisse dans ma solitude une étreinte, une illusion de toi
Quand encore je relis tes inachevets laissés à mon chevet
Que tes mots d'amour glamour tantot me font roi tantot valet
J'esquisse des poèmes vagabonds ,bohémiens, humble palais
Pour toi mon amour ,ma reine, d'aujourd'hui de demain à tout jamais

Souvenirs en naufrage...


Tes souvenirs cette vague qui caresse mes rivages
Sont miens aussi et tes mots amertume mon breuvage
Chaque soir avant de sombrer je m'imagine
Ton sourire taquin , tes mots à moitié prononcés
Pour que riment ,ivres, au désirs, nos corps élancés
J'ai souvenance de tout comment puis je oublier ?
Et me reprennent les souvenirs et je m'envole
Vers tes cieux, tes lumières tes mots tes regards
Je revis en toi pour toi, j'attends de toi ce départ
Vers nous ,vers ce qui fut jadis , du bonheur ,notre part

La jalousie en acrostiche


L aide et pale
Armée de haine et de mal

Jamais satisfaite comme le feu d'un bucher
Avide de chair de sang cruelle sans pitié
Lassant le corps à mort aussi bien que l'esprit
Ornée d'épines
Usant l'échine
Sapant valeurs principes et doctrines
Internant à tort la raison en asile
Emporte et charrie tout bon sens dans sa folie

Tendresse...à l'envolée...


Mais vivre et encore vivre et encore vivre
de cette tendresse tigresse qui me prend en laisse
Le temps se suspend à ses gestes forte allégresse
Me replonge dans mes folies folles première jeunesse
Sans calculs sans scrupules je m'abandonne je me laisse...

Evoquer cette tendresse des coeurs toujours jeunesse
Des esprits beaux vifs ingénieux encore sans paresse
Vivant à contre montre , les sens à l'affut ,l'amour en chasse
Bousculant la vie ,les avis, le temps , les horloges :" A la casse !!!"



Les livres de mon coeur


Il y a de ces livres qui ne sont jamais écrits...
Ceux dont on prend les mots à l'envolée
Sans volume , légers comme des plumes
dits dans l'air , sans pompes sans airs
Ceux là sont les livres de mon cœur

Les mots s'envolent me prennent m'emmènent...
Ivre de leur beauté je me saoule et me console
Valsent valsent les mots ils m'ennivrent ils m'entrainent
Rampent rampent les sens qui me prennent et me reprennent
Entrent entrent ces vents douceur ces vents féconds ...

Ils ventent ils sèment...au gré de mon coeur...

J'en ai vu faire la guerre...


J’en ai vu faire la guerre

Pour un demi pour une bière

Pour un rond pour pour une pute

Pour on mot pour une dispute

J’en ai vu faire la guerre

Pour un rien pour un oui pour un non

Pour un nom pour une chimère, pour un don

Pour une brute, pour une flute, pour un con

J’en ai vu faire la guerre

Pour une cause révolue déjà close

Pour une femme insoumise qui ose

Pour un poète silencieux sans prose

J’en ai vu faire la guerre

Pour quelques vers, pour une plume

Pour un dit lancé en volée en brume

Pour une larme frisant de peu l’écume

J’en ai vu faire la guerre

Pour un cœur ingrat détrôné sans cœur

Pour un amour scénario montage froideur

Pour un discours sans cours, propos menteurs

J’en ai vu faire la guerre

Pour une illusion d’une nuit d’un jour

Pour un besoin encore d’aimer l’amour

Pour des sentiers vides des faubourgs des détours

J’en ai vu faire la guerre

Pour une raison pour un sens pour un sentiment

Pour un bien pour un mal pour un ressentiment

Pour taire une voix du cœur par égoïsme par châtiment

J’en ai vu faire la guerre

Pour un vice qui se glisse en lisse

Pour un égo trop lourd qu’on hisse

Pour des guerres guéguerres qui ne se méditent guère

Orage dans mes pensées



Je repense à nos moments folies
A ta retenue à ta pudeur
Moi la femme venue d'ailleurs
Sans richesse à offrir que mon coeur
La clé de ton coeur , moi , je l'avais
Tu m'as aimée un peu beaucoup à la folie
Je t'ai aimé à la folie puis beaucoup puis un peu
Du fond de mon etre de l'abime de ma jalousie
J'ai tout fouttu en l'air à coups de glève répétés
Le roc que j'ai connu en toi je l'ai fendu à force d'insister
d'un coup puis d'un autre et d'un autre
J'agonisais autant que toi
Tu me regardais faire triste sans meme bouger
Sans dire un mot tu t'en es allé
Avec l'espoir que je te retienne mais je ne l'ai pas fait
Orgueil en mal je suivais tes pas
Qui t'emmenaient peu à peu loin de moi
Ma voix se perdait dans mes sanglots suffoqués
Ma raison mais quelle raison pour une femme blessée
Je refermais derrière toi mon amour à tout jamais

lundi 27 août 2007

Un joyeux

Mais enfiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!
Enfin les filles !!!
Enfin les garçoooooooooooons!!!
C'est quoi ça que vous me faites ?!!!!!!
Mais réveillez vous nom d'un chien!
Une vie ça se vit ! ça se croque à belles dents! ça se pete!
Tous ces mots , ces pleurs,ces écrits , ces coups de tete...
Mais enfin réveillez vous...vos états d'ame m'embetent!!!
Tenez !
Aujourd'hui on est dimanche hein ...
Demain c'est déjà dimanche prochain !
Aujourd'huiiiiiii c'est 2007
demain c'est deux mille super machins de moins !
Moins de jeunesse, moins de beauté ,moins d'énergie...
Ben oui ben oui ...le temps ça vous prend des couleurs , ça vous prend la tete..
Et puis vous attendez quoi derrière vos cristaux liquides ?hein ?
Ya pas de princes charmants ...ni de cendrillons ... ni de citrouillettes !
C'est juste...euuuh comment on appelle ça déjà ?
Ah oui, voilà , de la pollution psychique,
enfin un truc pas très net qui vous ronge la tete...
Et meme que ces des histoires de pépés et de mémettes!!
ils cachaient bien leurs petites libido derrière ces histoires
ces petits pervers, ces gentilles salopettes
ils auraient bien aimé etre tardigrades les mauviettes
ils auraient pris leur pieds en ces temps...et voyez ce que vous me faites!!!
Ben quoi?!!! ...l'amour ça rend heureux...ça vous donne des aiiiiiiiiiiles
ça vous épanouiiit, ça vous donne des couleurs aussi , sinon : Ouste !!! ON JETTE! OOOOOOOOOOOOOOOh...les gueules de morts...quels yeux effarants vous me faites ! Allez....je m'en vais! Moi j'ai envie de faire la fete!

dimanche 26 août 2007

Otage de sa haine (acte second)

Reste donc ...ne t'en vas pas... Je feins de dormir...je ne dors pas...je ne dors point et celà tu le sais déjà. Que me fais tu là ?...me tourner le dos ? t'en aller en silence comme une voleuse ? m'abandonner ...juste comme ça...vouloir m'apprendre le pardon par ta déportation loin de moi...ton exil toi aussi dans l'amertume de moi ...vouloir m'apprendre le pardon par mon abandon...n'est ce pas là une gauche punition ? Je suis encore capable de sentiments , malgré l'offense et le ressentiment... ta certitude te disgracie ..."Ematome" avait raison...que sais tu de mon ame...que sais tu de mes tourments...ceux que je te cache encore de crainte de t'etre un peu trop pesant...tu me supportes déjà mal...tu m'interprètes à ta façon...et à bien des façons... Que sais tu toi du pardon? La guérison de mon mal d'ame , j'en ai hate mais je ne l'acquièrs pas pour autant...c'est bien compliqué dans ma tete...il me faut encore du temps...la haine me détient en prison...mais ma souffrance aussi ...l'oubli ? facile à dire ...ce n'est pas une solution...je ne vivrai pas en harmonie...je ne gouterai point aux plaisirs de la vie...un geste , un mot pourrait rallumer le feu de mon ressentiment et à bien d'occasions... Vois tu tendre ame que je tourmente ,ma blessure est encore profonde , je suis toujours en deuil : une partie de moi est morte et je n'en ai pas fais l'enterrement...mon ame git encore ...mon coeur à contre-tete réclame vengeance... Toi si pressée de me quitter...reste donc , n'en rajoute pas ...contre ma peine de toi je n'aurais aucune force...reste ...aime moi encore et encore aime moi s'il te plait et patiente...Comment voudrais tu que je revienne au monde si toi déjà tu me fermes tes portes ? Ceux qui m'ont offensé ont mis le feu à ma vie...j'en ai sauvé ce que j'ai pu mais la nuit quand toi tu dors je sens encore l'odeur du feu , je revois mes reves se consumer , mes attentes inhibées , le temps se suspendre , piètre sentence...je ne cautionnerai jamais le mal que l'on m'a fait en offrant simplement mon pardon!!!! O...tranquilise toi... ces vautours , je ne m'attends pas à leur repentance...combien meme me demanderont ils pardon... C'est juste que j'ai besoin de dire et de redire mon mal...dans mes mots ...j'ai besoin de défoulement car le refoulement me tue...j'ai besoin que l'on m'entende...qu'on souffre avec moi , qu'on partage ma souffrance...tu te souviens quand tu me disais en riant "on souffre moins quand on souffre en bloc" ...j'ai besoin que l'on me sente , qu'on se mélange à moi , qu'on m'aide à retrouver mon chemin d'antan , à reprendre ma vie en main... J'ai besoin de ton égard , de ces mots fous que tu m'inventes , reste donc et reprends moi...le chemin pour me reprendre moi meme est encore long...je ne le ferai pas sans toi...sans tes nerfs ,ta folie de moi qui t'enrage , elle et moi on se comprend , on s'accepte , on fait bon ménage depuis longtemps... Voilà...repose ta valise...viens dans mes bras , et faisons les donc ces petits monstres que j'aimerai tant...je vous donnerai mon amour ...vous ... vous m'exercerez au pardon... Ne t'en fais pas va !!! ils seront beaux et bons nos enfants.

Otage de sa haine

Tu vois le temps passe ,mais tu ne le vois pas...et tu me perds chaque jour un peu plus , mais tu ne le sais pas... Je pars , je m'en vais, je presse le pas , ton ombre me suit mais tu ne me retiens pas...et tes mots résonnent autour de moi...étourdis , fous, se disputent des raisons que ma raison ne comprend pas...tu veux ,tu ne veux pas , tu avances , tu recules , tu prends , tu délaisses, tu t'enflammes...tu te brules mais ne le sens meme pas...Arrière!!!... ton bucher je n'en veux pas... ma vie c'est ma foi et tu ne me changeras pas...ta haine est fossoyeur qui n'enterre que les vivants... Mais que cherches tu pauvre étourdi ?!!! Inventer des mots que personne ne comprend ...puis te perdre dans des discours sans fin...faire de ton désarroi une arme et partir en légion...construire des buchers et sacrifier d'autres coeurs innocents...envahir des vagins de femmes crédules...les empester d'enfants qui porteront ton gene ,ta haine, sans pudeur , sans gene....des enfants condamnés, damnés qui railleront la vie étrangement aux mauvais moments ...qui ne se verront jamais hommes aux bons moments... Que sais tu de l'amour que ce que tu ne sais pas...que vois tu de la vie que ce que tu ne vois pas...que sais tu de moi que ce que je ne suis pas , que ce que je ne serai jamais ici bas : l'ombre de tes pas...le souffle de l'enfer qui se consume en toi... Ces guerres que tu déclares ...ces insensés combats...tu te masturbes vainement l'esprit... tu ne feras pas de moi un vil don quichotte en jupon...sans égard aucun , sans foi ni loi... Je te plains...je pars la main sur le coeur...ces rires d'enfants que tu ne goutes pas...ces avances de femmes dans la rue que tu ne perçois pas...toute cette pluie tombant d'un ciel clément qui ne t'attise pas...tous ces mots passion que je t'invente mais qui ne te séduisent pas... Serais tu taillé en pierre ...mais quel roc que l'eau simple et légère ne fend pas...quel coeur est celui là , qu'une larme puérile n'offense pas... Je pars ...je ne porterai pas ta graine...garde ta haine...dieu m'en préserve , je n'en veux pas !!! Ha...j'oubliais...sous l'oreiller...je t'ai laissé une clef...prends là...j'ai fait graver dessus le mot "pardonne"...je n'ai plus rien à t'offrir que celui là... Pardonne ! revis ! retrouve toi! ...aujourd'hui je te le dis ...demain je ne serai plus là...

La fin d'un don juan

Il l'avait prise vierge cette nuit là...il n'en avait rien fait ...sauf une esquisse sur de la chair brouillon...puis le lendemain...il s'en alla vite dans la vie ...satisfait tel un ignorant...commettant betise près betise... Puis un jour , dans un coin de la rue , la mort était là...marre d'attendre ce morveux don juan à l'air innocent presque béat : - "Tu es enfin là..." dit elle ironique -" Ben oui...mais que me veux tu là ?" répliqua t il s'efforçant d'avoir l'air effronté -"Te dire que c'est fini ! Fini les betises ! Terminé ! Tu en as fait jusque là!!!! " puis elle s'inclina en une lente révérence et ajouta dans un ton bas en jouant des yeux et des doigts -"je te prends...oui...c'est celà ...je ...te ...prends..." -"Tu me veux alors...(sourire effrayé) ...mince alors ...il n y a vraiment que toi pour me vouloir moi ..." Elle se mit à tourner autour de lui , le scrutant des oreilles aux orteils et vice versa -" Maigre tribu ...maiiiiiiiiiis..... mission oblige...ce n'est pas de gaieté de coeur , crois moi..." -"Au fait...j'ai besoin de me confesser.." fit il niais piégé et bien pris. -" Te con...fé...quoi!? (rire assourdissant trés vite interrompu)...mais à qui brave de ces dames...que dis je ...de ces pauvres ames...mais qui vois tu d'autres autour de nous...il n y a ma foi que toi et moi..." fit elle en penchant la tete malicieusement sous son menton -"Ben...si c'est comme ça , je n'ai vraiment pas le choix.." articula t il à peine -"Dis toujours..." fit elle s'éloignant un peu , ramassant son ombre , la mettant bien devant -"voilà ce qu'on peut appeler le dernier confessoir , tu parleras mieux si tu ne me vois pas..." -"Rien à dire ...sauf un nom..." -"mmmmmmmmm et aloooooooooooors ?" feigna- t-elle alors un air interessé -"C'est juste que ...je ne sais pas ...il est peut etre passé ,lui aussi ,par là...juste un nom..." L'ombre se dissipa un peu , la bouche de la mort articula rageusement entre les dents -"Il n y a vraiment que les CONS!!!! (puis le ton bas) que les cons qui ne gardent des bonnes choses que leurs noms...." -"J'aurais du faire mieux...je sais ..."marmonna -t-il l'air coupable et impuissant L'ombre l'enveloppa entier le faisant trembler , un chuchottement dans son oreille -" Tu vois....(petit rire sarcastique)... tu es con..." -"euh oui oui tu as sans doute raison !" Rire assourdissant , la mort se rassembla en nuage et le toisa d'en haut -"Au point où tu en es....dire le Contraiiiiiiiiiiiiiiiiire m'aurait étonné" -"Serait elle... toujours... vivante ? " osa-t-il avancer. -"L'esquisse inachevéé ? O...cette belle ame ...mmmmmmmmmm oui je l'ai peut etre juste croisée...une fois ou deux ou meme plus... que sais je ...mais qu'ai je donc à lui prendre sinon sa vie ...elle ...elle me désarme... tout en elle meme sa mort respire la vie..." -"Quand tu la reverras , tu lui diras pour moi ?" -"A cette bonne femme?....pauvre reveur ...Qu'imagines tu là...elle vit encore ...sème la vie autour d'elle ...je crois meme qu'elle a oublié jusqu'à ton nom!!!" Puis la mort impatientée tend sa main , d'un geste inattendu saisit l'ame ...ce fut alors la fin...depuis ce temps là.

Il est des moments...


Toi mon ami je te comprends... Il est de ces moments là .. qui nous prennent de force ... violant nos corps et nos esprits ... faisant de nous des monstres incongrus... des moments de feu de braise... des moments éternité- enfer... consumant nos jours , nos vies.. des moments tourbillons... de perte dans la douleur sans fond... des moments détresse... des moments sécheresse épuisant les larmes les pleurs...suçant le sang... Et il est des moments où tout est rien... où le monde est personne... où meme la peine n'a plus de peine où la vie devient vaine.. Et la mort...seule délivrance Mais il est aussi des moments ... Où l'ame , cette éternelle tourmentée,tressaillit ... tel un naufragé s'accroche à la vie , rebondit, cherchant la paix avec elle meme, se réinvente l'espoir , la vie.. Des moments répit... enfouis entre les douceurs du bien , les malaises du mal en pis, des moments où le silence de Dieu chasse les traitres mots de la terre , où la terre devient paradis... où la la foi chasse le désespoir, où la vie chasse la mort, des moments où... une personne vient... comme par enchantement devient le monde, alors pour elle on sourit et vite... trés vite... On oublie...

C'est moi qui pars...



Non...s'il te plait...surtout ne te dérange pas...ne me reconduis pas , je connais le chemin... Pardon ?... Ha ...ma valise...non non...je ne l'emporte pas...trop de souvenirs trop lourde pour moi...mes vetements ? non là où je vais il fait trop froid et ceux là sont gais et légers...ils sentent encore ton parfum... Tiens...tu y trouveras aussi mon journal...il est vide figure toi ...rien que ton nom...au fait je n'ai rien inscrit depuis longtemps...je croyais que tu lisais dans mes pensées....il y a aussi cette montre que tu m'avais offerte pour noel dernier...il y a tes initiales dessus et puis que m'importe désormais de voir passer le temps...et ces parfums aux senteurs jardin que tu m'offrais pour mes anniversaires... je ne les prends pas non plus ...je leur préférais l'odeur de ta peau...aujourd'hui encore ,tu sais,je n'ai pas changé...et tes photos les notres je voulais dire...je les laisse...de toute façon je ne les regarderai plus de la meme façon...je garderai en mémoire ce regard que tu as à cet instant...fuyard coupable... Oh...mes plantes...oui celles là...c'est un peu de mon ame que je laisse derrière moi...pour que chaque goutte que tu y verses te blesse...pour que chaque matin elles te rappellent ...que quelque part,de quelque manière , je vis encore...Mais quand elles finiront un jour par se faner , sache que je t'aurais déjà oubliée..

Toi et moi...moi et toi...ma folie aussi

Ces mots qui te tourmentent , laisse les donc en paix , et laisse moi donc etre perverse pour toi , pour moi , pour nous deux...non pas que je déraisonne..mais vois tu amour , parfois , me prend l'envie d'une petite folie sans nom , une folie avec tous les noms , une folie légère telle une brise d'été sur une ile encore déserte , une folie douce envoutante dont on a envie de boire comme on boirait d'une magique rivière encore vierge ...une folie qu'on perce à peine avec toutes les peines ...telle une ombre dans une nuit d'hiver...une folie qui estompe les limites, mélange les couleurs , mélange nos souffles , mélange nos gestes...nos passions... nos ardeurs.. Je deviens toi ,tu deviens moi , nous sommes tout simplement nous memes...je t'aime tu me détestes, tu m'aimes et je proteste,tu me prends , je te laisse, tu me laisses je te reprends , tu repars je t'attends, nos corps se fendent fondent se refondent, se confondent , ils sont deux , ils sont un...ils sont tout...ils sont rien... Et puis ces mots, ces troubles mots, que tu répètes que je n'entends pas...je préfère mes mots aux tiens misères...les miens sont volages mais ils ont des ailes , ils sont beaux ils sont lumières ...ils sont mon sang , tu es mes veines... Tu me touches , je m'enfouis,tu me cherches je reviens déjà...on reprend les mots les gestes...tout est à refaire chaque fois...mais amour tu sais, ma folie elle aussi je l'aime, elle restera toujours là.