lundi 23 juin 2008

La belle aux abois dormant...




Repartie…
Depuis le temps des larmes,
Non écoulés …
Depuis un moment…
Depuis…
plus d’un an…
Je n’ai pas compté…
Il y a une vie…
Une éternité…
Depuis cette nuit,
Dans les souvenirs,
Réfugiée…
Quand cette vie,
Cavalière infâme
Démence en envie,
Le mal en flamme,
Est venue…
Sur la pointe des pieds
A coup de traîtrise
Répétée …
Acharnée …
Tuer ma vie…
Tuer notre vie…
Dans notre maison
Notre nid…
Dans notre lit…
………………..
Pleure le lis,
A larmes refoulées,
Etranglé,
Dans l’air souillé…
Son blanc devient
Gris…
L’amour devient
Dépit…
Se meurt le lis …
Se meurent …
Mes vers,
Tes rimes,
Notre mélodie…
Se meurt,
Détrônée,
A yeux débridés,
Autour de nous,
Notre magie…
………………..
Oh oui !!!
Elle était belle
La fabulation… !!!
De toi à moi,
De nous à elle …
Elle était drôle,
L’intention…
Les poèmes passion,
La passion en poèmes,
Les chérie …
Les je t’aime…
Mes yeux pour toi,
Tes yeux sur elle…
Et moi aux abois,
Glamour…
Dormant…
Crédule la belle !
……………….
Repartie…
Oui.
Tempête en tête…
Ton amour, l’élu !
Mon cœur l’a déchu,
Ainsi je l’ai voulu
Car vois tu…
Partir …
C’est …
Mourir un peu,
Ici bas…
Loin de tes bras…
Pour revivre ailleurs…
A l’endroit de mon cœur,
A l’envers de ma peur
De t’avoir …
Cette nuit …
A regret connu…
A jamais perdu…