vendredi 3 octobre 2008

Miroir...


Cela fait un temps…
Un peu plus que longtemps…
que tu n’as pris le temps…
de venir voir,
dans mon miroir…
Vois tu ...
aujourd'hui, j'en ris…
Car …
en fait...
Moi non plus…


L’horloge poinçonne…
Le temps façonne…
Je m’oublie…
Tu t’oublies…
le monde tourne
qu'il vente ou qu'il tonne
On s'éloigne...
On s’oublie…
Vois tu, j’en ris…
L’on s’abandonne…
Et c’est le froid…


Tu erres sans moi…
Je me retrouve sans toi…
Creuse le temps,
nos rides en émoi…
……..
un an...
deux ans...
Plus de seize ans...
Un peu plus que longtemps...
Vois tu, j’en ris…
Toi non plus…


Le temps s’empresse…
Aha …c’est donc la vieillesse…
Dans tes déboires d’un soir,
tu reviens dans le noir…
Cherche dans mes tiroirs,
une histoire, un vieux miroir…
Nostalgique tu en ris…
Mais vois tu…
..............
Moi non plus…


Ce soir …
L’humeur est aux déboires…
Je te regarde…
Tu me regardes…
Je lis en toi …
Mais vois tu....
...................
depuis toujours,
et à jamais...
Toi non plus…


C'est donc la fin,
de l'histoire ...du miroir...
Va t en donc crever…
loin de moi…de mon miroir...
Seul...
comme toujours,
et à jamais...
dans ton mouroir…
02/09/2008

lundi 23 juin 2008

La belle aux abois dormant...




Repartie…
Depuis le temps des larmes,
Non écoulés …
Depuis un moment…
Depuis…
plus d’un an…
Je n’ai pas compté…
Il y a une vie…
Une éternité…
Depuis cette nuit,
Dans les souvenirs,
Réfugiée…
Quand cette vie,
Cavalière infâme
Démence en envie,
Le mal en flamme,
Est venue…
Sur la pointe des pieds
A coup de traîtrise
Répétée …
Acharnée …
Tuer ma vie…
Tuer notre vie…
Dans notre maison
Notre nid…
Dans notre lit…
………………..
Pleure le lis,
A larmes refoulées,
Etranglé,
Dans l’air souillé…
Son blanc devient
Gris…
L’amour devient
Dépit…
Se meurt le lis …
Se meurent …
Mes vers,
Tes rimes,
Notre mélodie…
Se meurt,
Détrônée,
A yeux débridés,
Autour de nous,
Notre magie…
………………..
Oh oui !!!
Elle était belle
La fabulation… !!!
De toi à moi,
De nous à elle …
Elle était drôle,
L’intention…
Les poèmes passion,
La passion en poèmes,
Les chérie …
Les je t’aime…
Mes yeux pour toi,
Tes yeux sur elle…
Et moi aux abois,
Glamour…
Dormant…
Crédule la belle !
……………….
Repartie…
Oui.
Tempête en tête…
Ton amour, l’élu !
Mon cœur l’a déchu,
Ainsi je l’ai voulu
Car vois tu…
Partir …
C’est …
Mourir un peu,
Ici bas…
Loin de tes bras…
Pour revivre ailleurs…
A l’endroit de mon cœur,
A l’envers de ma peur
De t’avoir …
Cette nuit …
A regret connu…
A jamais perdu…

jeudi 29 mai 2008

Coucher de soleil...


Le soleil descend…
Enlace l’horizon…
Me prennent tes yeux…
Penaud …désarmé…
Abondent de rosée,
Mon feuillage asséché …

M’inventent à rêver…
Ta peau feutrée,
Douce pêche
Pastel rosé…
Tes yeux noirs,
Perles rares,
Encore ensoleillées…
Tes cheveux,
Soyeuse coulée,
Sur tes épaules
Timides …mi dénudés

De mes yeux …
Ivres de toi,
En confusion…
Je te suis là,
J’arrose mes désirs,
A volonté…
A profusion…

Je me lève …
Je traîne …
Soul à l’aguet…
De ton odeur,
Ton souffle,
Ton ombre nimbée

Taquine,
Ton rire précède…
Je languis …
Je fonds…
Je cède …
Le coucher en feu,
S’attarde…
Me perd…
M’obsède…

Chaque nuit,
Tu me rends fou…
Amour,
Je te l’avoue…

Des rêves en os et en chair…


Houleux…
Ces regards…
Mortifiés…
Hagards…
Venus d’ailleurs…
D’un monde horreur
Où s’enterrent…
En silence du monde…
A prières sourdes,
A prières vaines,
Les larmes …
Les pleurs …
Où l’on enterre…
Des bouts de vie,
Trempés de boue,
Trempés de sang,
Des rêves en os et en chair…
Des mains sans doigts,
Pointant la terre…
Des bras arrachés…
Mêlés à des cœurs,
Encore vivants,
Battant la terre…
Des corps mutilés,
Des visages sans noms,
Sur une terre…
Pour une terre aux vents,
Nue fragile sans paravents,
A la croisée folle des temps…
Souffle le vent…
Vente la douleur…
Pleut le sang…
Pleure les arbres…
Pleurent les pierres…
Pleure le Thora,
Pleure l’Evangile
Pleure le Coran …

samedi 24 mai 2008

Mes mots ...et Toi...


Pensionnaire…
Chez ma tristesse…
Faubourg Clochards…
Ruelle paresse…
Je prostitue sans cesse…
Mes maux …
Pour des mots…
Des brins de vers…
Crachés entre quelques verres,
Composés à tort
Sonnant de travers…

Sous le lit en guerre…
Le soleil offusqué,
Rayons défaits…
Etouffe ma honte …
Une voix monte …
Tu pourrais…
Tu devrais…
Tu saurais…
Mieux faire …

Regimbent régiment,
Mes douleurs…
Mes tourments …
Mes mots en toi dormant,
Désertent mon présent…
Et toi…
Qui te refuse à moi…
Et moi…
Qui me refuse sans toi…

Je tasse mes vers…
Je casse mes verres…
Sous les revers des mots,
Je masturbe mes maux…
Je gémis…
Cri d’abandon…
Cri d’indécence…
J’étreins…
En vain…
Une ombre…
Sans fin…
Une légion…
Ton silence…
Ton indifférence…

Je m’éteins…
Pantin…
Pâle …
Sans force…
Sans teint…
Le soleil rampe…
Remonte sur mon drap…
Caresse ma tempe…
Mon râle de toi,
Décampe…
La voix enfin…
S’estompe…

Je dors…
Comme un enfant…
Rêvant de toi…
De pétales de rose,
Sur des draps de soie…
De mots magiques sans voix
De mots jardins fleuris
Senteurs œillets …
Senteurs jasmin…
De maux apaisés guéris
Sur tes lèvres mouillés…
Sur ton corps …
Entre tes mains…



mercredi 14 mai 2008

Tristounet




Tout ce beau monde s’empresse…
Chacun pour une raison…
Moi pas de chance …je fais la différence…
Mais bof .. .je ne me plains pas trop …ce n’est pas l’amer à boire…
Et puis , il faut de tout pour faire un monde…
Les filles, je n’en parle même pas , je n’y pense même pas
C’est qu’elles passent , elles me voient même pas…bof ni les garçons
d’ailleurs.

Même que ma mère autrefois…
Elle avait bien tranché sur la question :
Chaque matin , j’étais le dernier qu’elle coiffait
Après mes frères et mes sœurs…
Puis un peu désemparée comme si elle me voyait pour la première fois ,
Saisissait ma tête à deux mains pour me dire :
« Je ne sais pas qui j’ai pu envier pour te donner un minois aussi tristounet,
quand tu seras grand mon garçon, tu verras , tu changeras…
et puis après tout la beauté , elle vient de l’intérieur … »

Les années sont passées…
Maintenant que j’ai des drôles d’envie…
Cela suppose que j’ai grandi
Que je suis donc ce grand garçon qui devrait me changer la tête…
Mais c’est que , voyez vous, ma tête ,elle ne change pas pour autant
Sauf peut être de l’intérieur …
Je pense même que ma beauté intérieure , elle doit être bien là
Ma maman elle a toujours raison ,
Pourquoi vouloir croire le contraire ,
C’est juste que ma beauté , elle est comme moi
Elle a un peu peur de l’extérieur
C’est à cause de toutes ces filles…
Elles sont trop belles trop fraiches…
Coquettes , joueuses , allumées de toute couleur…
Dire qu’il n y a pas miette pour ton petit garçon , douce maman…
Tu sais pour mes envies , c’est vraiment pas le beau temps !!!
Parfois je me dis que Fernandel ,
Il n’était pas beau,
Pas plus que ne l’était hitler d’ailleurs …
Pourtant , ils ont pris chacun son pied
Mais eux , ils avaient leur truc, le mien ? Je ne sais même pas si j’en ai un!
Il faut peut être que je m’y mette moi aussi …mais ,
Le rire ce n’est pas mon point fort
Ni la politique, ni les guerres !
Bof …je laisse ça au temps…il m’en dira tant !

Même que ce matin , j’ai tenté de draguer la boulangère
La fille aux grands nichons , aux grands yeux tous ronds ,
L’enveloppée , au teint mate , aux belles rondeurs
Elle m’a simplement ri au nez ,
et m’a dit de faire la queue derrière…
Alors dans ma tête et seulement dans cette dernière
Je lui ai vachement bien répondu à la boulangère
Et j’ai ri de plaisir tout seul comme un pervers
Tout le monde me regardait et ne comprenait guère
Mais bof , mon pain je l’ai eu quand même

En rentrant , j’ai croisé mon maitre d’art ,
il gesticulait bizarrement dans une ruelle
Bof …encore une histoire de queue …
Finalement c’est un drôle de menteur,
lui qui prétend que les maitres sont des aigles…
Il n y avait qu’à le voir pour savoir :
Que les maitres , pour s’accomplir ,ils ont besoin de maitresses
Mais bof …je fis mine de rien et je repris mon chemin

Prés de la maison , le jardinier du coin sur le palier des voisins
clignotait de l’œil et voyait trente six chandelles
Il disait avoir reçu la queue d’une tulipe dans l’œil
C’est que le mari de la voisine était absent,
et la petite dame n’appréciait pas du tout ses fleurs
Radin le jardinier , mauvais dragueur !
Mais bof…dans ce coin ce n’est pas tout le monde qui se jette des fleurs…

En entrant chez moi , maman criait au feu !
Ses jambes meurtries par l’huile chaude!
Encore la faute à la poêle sans queue !
Le jardinier lui fit des pansements à l’herbe
Elle s’est mieux sentie , pas la peine de voir le docteur …
Rassuré , il fallait par la suite partir à la gare
Attendre l’arrivée du mari de ma mère
Il faut dire que depuis des années
Je lui sers de bénévole porteur

Alors le train arriva…
Mais lui il ne descendait toujours pas…
Je visitai alors tous les wagons du train
Et voilà qu’il est là ...
Dans le wagon de queue !
Et j’aurais du commencer par là !
Avec une petite passagère…
Je ne vous dis pas …
Bof …vous l’avez deviné…encore une histoire de queue.

Je l’ai regardé un bon moment …
Et je me suis rappelé ce que disait si bien ma petite maman
Après tout la beauté , elle vient de l’intérieur
Avec ces gens à quoi ça sert d’être beau de l’extérieur !!!!

vendredi 9 mai 2008

Je m'en vais...vers toi...(En réponse à "Oseras tu...?")



Eclosent tes mots…
Implosent tes maux…
S’envolent les débris,
De ton râle, de ton dépit…

Je vais …
Je reviens…
Dans tes vers écrits…
Rimes de cœur…
Tourmente d’esprit…
Tantôt je m’installe
Tantôt je m’enfuis…
L’encre de ton cœur…
La blancheur de mes nuits…
M’interpellent tes appels…
S’estompent …
Honteux…déchus
Mes larmes, mes cris…

Je vais…
Je reviens…
Est-ce mal ?
Est-ce bien ?
Que d’accuser réception,
De tes brins d’histoires,
Tes bouts de chemins,
Tes déceptions ?
Est-ce bien ?
Est-ce mal ?
Que de ressentir ton râle,
Tes intrigues…
Ton irritation de mâle,
En vogue,
En déperdition…

Je vais…
Je reviens…
Je m’installe…
Je m’enfuis…
Ma tête en tête réfléchit,
Mon cœur en traîne fléchit…
L’inconnu de passage…
Ou…
L’homme ?
Celui là !!!
L’élu ?
Prévenance ???
Pas de sens !!!
Prévoyance ???
Plutôt sage !
Plutôt bien vu !

Je vais …
Je reviens…
Haletante…
Dans tes revers décrits…
Tantôt je m’installe…
Tantôt je fuis…
Mes peurs bleues,
Mes fougues pâles…
Ton amour en feu,
De mes ombrages reluit…
Ma tête crie que NON !!!
Mon cœur ose que OUI !!!

Je vais …
Je reviens…
Je m’enfuis…
Je m’installe…
Mille questions…
Mille cavales
La crainte,
L’envie…
Périple infernal …

la mort?
La vie?

Je vais…
Je reviens…
Est-ce mal ?
Est-ce bien ?
Résonne ton cœur,
Chancelle le mien …
Echo sauvage…
Amour en rage…
Sans trêve sans répit,
Chasse mes peurs,
Les congédie…
Est-ce bien ?
Est-ce mal ?
Ma tête cède, désarme,
Au pied de tes aveux,
Au sillon de mes larmes …

Je m’en vais …
Vers toi…
Je m’installe…
Puisse enfin mon amour,
Guérir à jamais ton mal

Signé: Terre promise


__________________________
l'oeuvre en portrait "La liseuse à la fenetre" de Johannes Vermeer

Oseras tu ?


Je t’envoie mes dits…
Mes non dits…
Mes poèmes…
Mes sous entendus …
Je t’envoie ma tristesse,
A l’encre de mon désarroi rédigée…
Je t’envoie ma détresse,
A l’ancre de ma solitude attachée…
Je t’envoie mes échecs soufflés,
Au souffle de mon ego essoufflé…
Je t’envoie « moi » ligoté, en laisse du passé,
Au bord de l’amour, nu,envieux assoiffé…
Je t’envoie mes ruines, mes moi brisés,
Au seuil de mes folies, décombres entassées…
Je t’envoie mes brins d’histoires, mes peines ruminées,
A l’effet de ne pouvoir guère aimer,
De cet amour fulgurant, mi guerre mi paix…
De cet amour sans réserve, intrigue, folie,
Fait de braise, fait de feu, fait d’envie
Fait de toi …tout simplement dans ma vie…
Je t’envoie mes craintes cachées d’aimer…
Mes appels inavoués, refoulés, à être aimé…
Je t’envoie mes attentes…
Mes prières…
En silence étouffées …
Je t’envoie mes mots…
Etourdis,
Esseulés,
Orphelins délaissés…
…….
…….
Oseras tu les lire …
Les comprendre…
Les adopter…
……..
…….
Oseras tu …
Simplement …
M’aimer ?

Signé: l'exilé





________________
l'oeuvre en portrait "Jeune homme écrivant" de Gabriel METSU

mardi 6 mai 2008

Ce soir je convoque les mots...


Cette nuit, l’amour portera ton nom…
Je te fais roi …
Je suis ta reine…
Je convoque les mots…
Pour qu’ils se penchent tout bas….
Te déclarant maître et seigneur…
Désinvolte que tu es…
Vois …. Je te mets à l’honneur …
Ce soir, mes cavaliers de cœur s’en vont…
Je convoque les mots…
Que soit ma volonté …
Que soit la tienne en la mienne,
Que le monde se fasse valet…
Ce soir je convoque les mots…
Qui de sabre, qui de sable,
Qui de vent, qui de tourment,
Qui de sens, qui d’indécence
Ils seront tous là…
Asservis esclaves à tes pieds…
Désinvolte que tu es …
Vois…je te mets à l’honneur…
Ce soir …je convoque les mots…
La sérénité est ce soir de mise,
Ta vanité n’est que partie remise
Tu m’écouteras et je te conterai…
Les mots, les scandales de ton silence…
Les gestes, les taches de ton essence…
Ce soir je convoque les mots…
Qui accusateur qui te fend !!!
Qui te pleure qui te défend…
Qui amer qui compassion…
Ce soir je convoque les mots…
Que tes élans tartares se répriment et se taisent
Le ciel est témoin, qu’à cela ne plaise
Mes mots sont à mes lèvres régiment
Traqueurs, hostiles, insidieux, ensorcelants
Ce soir je convoque les mots…
Ceux de ma tourmente, de ta déraison,
Ceux de mon cœur, de ta dérision
L’ombre d’un consentement ?????
Tu ne trouveras point !!!!
L’ombre d’un ressentiment ????
Mais encore moins…
Ce soir je convoque les mots…
Vois Désinvolte…
Je te mets à l’honneur…
Crédule, vaniteux, tu ne partiras point
Tu m’écouteras jusqu’à la fin
Ce soir …
Il n y a que toi et moi …
Ma raison sans tes raisons
La première lumière, les autres déperdition…
Désinvolte…chancelle
L’orage tonne déjà…

mardi 1 avril 2008

J'ai mal...


Sablonneux…
Ces mots…
Ces airs de compassion …
Passe le vent…
Emporte les mots…
Reste le temps…
Des peines…
Se dessinent à peine,
Non sans peine…
Les prémices de l’oubli…
Mais je n’oublie pas…
Je n’oublie point.


J’ai mal !!! Qui m’entend ???


Avance la vague…
Digère les traces de nos pas…
Reste le temps …
Des illusions…
Se contractent longtemps,
Mes désillusions…
Se rétracte à ma perte,
L’oubli et…
Je n’oublie pas…
Et je n’oublie point.


J’ai mal…
Encore de toi…
Qui m’entend !!!


Sablonneux…
Ces mots…
Ces airs,
Souillent ton âme…
Crèvent de larmes mes yeux …
A perte de ta perte…
A perte de ma perte…
Je te pleure…
Je m’en veux…


J’ai mal…Qui m’entend !!!

lundi 31 mars 2008

La vie ...c'est comme ça ...


Te revoilà…
Plus le même…
Travaillé par la vie…
Je ne te reconnais pas…
Mais quand même…
C’est bien toi…
Sans cet air…
Sans tes airs…
Pourris d’autrefois…
Tu reviens…
Mais éteint…
Sans vie, sans éclat…
Est-ce pour moi que tu reviens ???
Qu’ai-je réussi aussi loin,
Que je n’ai pu faire prés de toi... ?!
Vois !!!
Je ne suis plus la même…
Moi non plus…
Un peu travaillée par la vie…
Je ne me reconnais plus…
Mais quand même…
C’est bien moi…
Sans mon cœur…
Sans ma confiance,
Ni mes espoirs…
D’autrefois…
Tout s’est éteint…
De l’amour à la haine…
Du reproche à la peine…
Mais …
Pas de veine !!!
Parfois la vie c’est comme ça…
Tortueuse et vaine…


Adieu …

dimanche 30 mars 2008

La différence ...


La différence ?
La volupté de tes larmes…
Ton courage d’oiseau d’hiver…
Tes non dits…
Ton regard…

La différence ?
C’est que tu souris…
Même quand tu pleures…
Que tu rougisses…encore,
Quand tu glisses dans notre lit…

La différence ?
Mes illusions que j’arpente sur ton corps…
Mes peurs que je transcende en toi…
Mon courage que je rebâtis en for
Ou tel un beau centaure sorti du bois …

La différence ?
Quand mon hérésie courtise ta vertu,
S’estompent les frénésies de mes nuits…
Le sauvage en moi devient sage…
La bête en moi s’apaise…regagne sa cage…

La différence ?
Mes scènes …mes bouts d’histoire…
Ton silence…tes rebonds d’espoir !!!
Mes absences…mes départs…
Ta présence…ta tolérance sans écart…

La différence ?
C’est quand me larguent mes émois…
Je reviens pour mort, vers toi…
Tes bras s’ouvrent pour moi…
Mon refuge, ma paix…chaque fois…

...
...
Pardonne moi !!!

samedi 29 mars 2008

Docteur...

Mais docteur...
Il fait bon vivre...
Quand on a bon coeur...
Humer l'air...
Les fleurs...
La quiétude...
Le bonheur...
Et puis la répartie...
Le bla bla ...
La fulgurance...
Et les rancoeurs...
ça vous met...
De l'asthénie et des douleurs...
Des rhumatismes et des torpeurs...
Et même que parfois...
C'est le cancer !!!
Bah, ma foi...faut juste bien faire...
Passer son chemin...laisser braire...
Parler ?Ben voyons ça!!!
Tout le monde sait faire...
Se faire écouter, plutôt,
Oui ! là c'est une bonne affaire!
Et puis faut pas trop s'en faire ...
Quand on a bon coeur...
Qu'on rit même quand on pleure...
On ne va pas tout le temps...Chez le docteur...
Sauf peut être si....
C'est un bon ami du coeur...

vendredi 28 mars 2008

Un temps pour...


Un temps pour vivre…
Un temps pour s’aimer…
Un temps pour souffrir…
Un temps pour se retrouver…
Un temps pour guérir…
Un temps pour oublier…
Un temps pour trahir…
Un temps pour se lasser…
Un temps pour en finir…
Un temps pour hésiter…
Un temps pour revenir…
Un temps pour se mentir…
Un temps pour recoller…
Un temps pour détruire…
Un temps pour reessayer…
Un temps pour fléchir…
Un temps pour s’isoler…
Un temps pour s’unir…
Un temps pour en pleurer…
Un temps pour en rire…
Un temps pour négliger…
Un temps pour réfléchir…
Un temps pour tromper…
Un temps pour punir…
Un temps pour patienter …
Un temps pour partir…
Un temps pour se lamenter…
Un temps pour rugir…
Un temps pour espérer…
Un temps pour mourir,
Et c’est la fin d’une vie …

Trahison...




Je reviens sur mes pas…
Et je m’éclipse…
Un moment…
Un peu plus…
Peut être…le temps d’une vie…
Le temps des remords qui tuent…
Je m’éclipse sans un mot…
Rien à dire …c’est tout dire…
Longtemps encore,
Tu écouteras mes silences …
Et tu parleras en mon absence…
De ce qui aurait pu,
Faire notre bonheur…
Notre enfant…

mardi 25 mars 2008

Préliminaires...


Un pas…
Deux pas…
Et tes bras…
Qui m’accueillent…
Et ma nuque …
Que tu découvres…
Légèrement…
Avec tes doigts…
Mes mèches retombent…
Timidement …
Qu’entrouvrent ton baiser…
Doucement
Comme une prière…
Et mes yeux…
Que je ferme…
Scintillent mille lumières…
Et ton corps…
Qui me berce…
D’une infinie douceur…
Et tes mots…
Si chauds…
Si doux…
En syllabes saccadés…
A flot de ton souffle…
Dans ma nuque…
Tendrement déposés…
A fleur de ma peau…
Du coté de mon cœur…
Brûlent les mots…
Souffle ton souffle…
S’enflamme mon brasier…
Je me retourne…
Je te regarde…
Je te désire…
Autant…

dimanche 23 mars 2008

L'horloge




Je suis là…
Les aiguilles de l’horloge me fascinent…
Indifférentes depuis la nuit des temps, elles continuent leur périple infernal…
Dieu qu’elles me fascinent !!!
Oui …voilà deux petites choses fragiles qui ne cessent d’avancer…tout le temps…jamais à reculons …
Avant ce matin, leur tic tac m’énervait…tant il me donnait l’impression de devoir quelque chose qu’il me fallait tout le temps rembourser…
Sans doute le temps de ma vie à rembourser au temps…
Mais ce matin, je me sens vide…
De ce vide qui engloutit tout et qui donne la force…sans doute l’indifférence …
Mon siège et moi ne faisons qu’un …même que je ne cherche plus à savoir qui est la continuité de l’autre…
C’est de moi-même que je me sens tout à coup détaché…
Je m’observe…Je souris en pensant qu’il était temps…que je m’observe… face aux aiguilles de l’horloge…
Un exercice d’endurance qui rappelle la torture…
Le silence a donc un son…Ce tic tac…c’est le temps…Il n y a donc pas de silence absolu…
Interfèrent devant mes yeux des images…les épisodes d’une vie…ma vie…
Ce fut donc ma vie !...Toute ma vie !!!...Ce fut donc si court malgré tout ce que j’ai vécu !!!
Je me vois vieux, ridé, déformé, fourbu …pourtant ce n’est qu’hier que je suis né…
Ma vie est vite…ma foi trop vite passée…
La mienne seulement ou celles des autres aussi ???
Dieu que c’est court une vie !!! Tellement court !!! Et moi qui me sens pris à court et tout trahi !!!
Je n’ai pas fait ceci…
Je n’ai pas fait cela…
Je n’ai pas fait tant de choses !!! la vie, chienne qu’elle est, m’a occupée par autres choses…mince alors !!! Elle m’a eue !!!!
Comment ai-je pu être aussi aveugle !!!
Et ces épées de l’horloge qui sapaient ma vie !!!
Sans doute ai-je rêvé ???
J’aurais pu faire autrement…j’aurais vécu autrement …oui oui je le pouvais …j’aurais du…j’aurais pu être plus indulgent quand ….moins exigent quand …plus audacieux quand….moins têtu quand…fidèle à …j’aurais pu combler et être en retour comblé…
J’aurais pu être moins bruyant et entendre parler le silence insidieux du temps…
Oui …j’aurais du m’attarder sérieusement sur cette horrible et affreuse chose que j’accrochais crédulement au mur…
Le temps ne me perdait pas de vue…et après les rides voilà les maladies qui s’installaient insidieusement en moi comme des rats empestés…
Mais je ne voyais pas…je me refusais de croire à ces changements qui s’opéraient délibérément en moi…je résistais…je courais à droite et à gauche…je me perdais dans les tumultueuses foules…dans les lumières interférées …les bruits assourdissants…
Je courais et je courais et je courais mais le temps me rattrapait…me traquait…
Ce matin je n’ai plus envie de courir…ni de me cacher…ni de me réfugier…
Le temps me tient et je ne me débats plus…
Je cède…
Oui j’ai bien vieilli …et c’est bientôt la fin.

jeudi 20 mars 2008

Et cet hiver...


Et cet hiver...
Qui revient déjà…
Te rappelant à moi…
Et ce matin…
Si indifférent si long si froid…
Ton souvenir émerge encore une fois….
Et ce fossoyeur…
Lugubre comme la mort sans voix…
Qui t’enterrait…
Délibérément…
Devant moi…
Sans moi…
Toi …
Ma fille …mon sang …ma chair…
Et mes cris étouffés …
Et cette profonde douleur…
Et mes larmes qui ne coulaient pas …
Et ton corps si beau qui ne bougeait pas…
Et tes yeux qui ne me voyaient pas…
Et cette gerbe qui glissait de mes doigts…
C’était donc bien vrai…
Tu n’étais plus là…
Tu ne seras plus jamais là…
Et cette tendresse que tu me réclamais…
Celle là même qui me manquait…
Celle là même que je n’ai pu te donner…
Et mon âme qui convulsait…
Devant tes yeux doux et embués…
Et mon cœur qui se consumait…
En silence …
Pour n’avoir pas su t’aimer…
J’avais peur de t’aimer…
J’avais peur de m’aimer…
J’ai encore peur de nous aimer…
Et cet hiver…
ui revient déjà…
Et cette cruelle amertume qui rime en moi…
Et cet amour muet qui retrouve sa voix…
Et cette nostalgie que j’ai de toi…
Toi mon mignon, mon petit, l’orpheline de moi…
Et moi …
Et ce froid…
Je reste encore là …
Sans toi sans voix…
A attendre cet hiver…
Où je ne serai plus là...





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La fete des mères...Il y en a qui pleurent de n'avoir pas su etre mamans avec leurs enfants...Et pourtant qu'est le monde entier sans "sa petite maman"...

jeudi 28 février 2008

Une vie ...sans vie...


Une vie ...sans vie...Et pourquoi ...Et pour qui ???La vieille dame scruta son visage dans le miroir...Que reste t il d'une vie vouée à un périple contre soi-meme ??Avoir vécu le GRAND MENSONGE !!!Oui oui, les principes...les valeurs ... les discours interminables...quelques lumières ça et là sous un soleil terne sans éclat !!!Une vie !!! Sans vie !!!Avec beaucoup d'envies mais....enfouies par peur de l'échec...Avec beaucoup de désirs mais ...censurés par peur de l'échec...Avec des amours étranglés... par peur de l'échec... Avec des reves détronés sapés ... par peur de l'échec...Une vie vouée oui oui, mais ...sans vraiment etre dévouée...Des mots...rien que des mots...Rien n'était vrai...Mais tout paraissait tellement vrai...Savoir se mentir...Pour convaincre les autres...Mais pourquoi ? Et pour qui ???Pour quelque mots académiques froids et mesurés...qui n'auraient jamais remplacé un "je t'aime"...Pour une poignée de mains serrées...qui n'auraient jamais remplacé le toucher de l'etre aimé...Pour se convaincre que la vie peut etre vécue loin de l'amour, loin de ses souffrances et de ses délices ???Et puis quoi ???Se réveiller seule...Sans ce compagnon de l'ame ...ce compagnon du coeur...Subir les silences de la pire des solitudes...Se parler à voix basse de crainte de s'entendre...De peur de se dévoiler à soi meme...De se dire que meme si l'on a réussi à tromper le monde entier , l'on est pas parvenu à se tromper soi meme...

lundi 11 février 2008

Abuser...


Abuser …
De ces mots maux au goût blessure, aux goûts tourmente …
De ces mots procès aux goûts sentence sans jugement …
De ces mots qui tuent sans ôter la vie …

Abuser…
De cette confiance senteur amour, senteur innocence…
De cette confiance donnée sans calcul ni méfiance…
De cette confiance qui tue sans ôter la vie …

Abuser…
De ces lois face despotisme face monarchie…
De ces lois sans foi ni loi dégoût démocratie…
De ces lois qui tuent sans ôter la vie…

Abuser …
De la sincérité des uns…
De la patience des autres…
De la fidélité des uns…
Du dévouement des autres…
De la sagesse des uns…
De l’indulgence des autres…
De la misère des uns…
De la faiblesse des autres…

Abuser…
Au nom des droits de l’homme…
De l’équité entre sexes, de l’émancipation de la femme…
De l’enfance affamée, exploitée, enfance en larmes …
Du patriotisme, des croyances, de l’idéalisme…
Au nom de la vie, au nom de la mort…

Abuser…
Prélasser ses complexes au nom du pouvoir…
Sacrifier sans faillir de justifier…
Au nom de tous les noms…
Au nom des imbéciles !!!
Sévir…ternir…blanchir…
S’amuser avec les mots…discourir…
Déformer les valeurs, les pourrir…
Tuer la vie sans ôter la vie…

L'avare et l'amour


Pour un sou…
L’avare se rétracte, se contracte …se met debout…
L’air craintif, des pas en arrière, le vent en poupe…
Cupidon dégoûté dégringole…l’amour se dissout …
Alerte alerte !!! mais l’avare s’en fout …
Il se retire sans un mot : cœur d’avare poupée de cire …
Il ferme les portes, les volets, condamne les accès !!!
Ouiiiiiiiiiii aimer l’argent !!! Jamais autruiiiiiiiiiiiiii
Amasser les sous…
Contre vents et marrées à même jeûner !
Contre enfants et compagne, vivre en retrait…
Amasser les sous…
S’enfermer…
S’enlaidir…
Se condamner à perpétuité…
A ne jamais jamais savoir donner !!!


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Dédié à l'oncle picsou.

vendredi 4 janvier 2008

Bonne année amour...



Nouvel an...
Encore là...
Toi
Moi
Nous
Malgré tout
Malgré tous
Notre amour
Nos mots
Nos ébats
Notre histoire
Encore là...
Et je t'aime
Et tu m'aimes
Nous nous aimons
Et cet enfant
En moi de toi
Il est là ...

Il sera là... L'an qui viendra
Notre enfant...
Notre amour...
Sous notre toit...
Bonne année amour...