lundi 27 août 2007

Un joyeux

Mais enfiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!
Enfin les filles !!!
Enfin les garçoooooooooooons!!!
C'est quoi ça que vous me faites ?!!!!!!
Mais réveillez vous nom d'un chien!
Une vie ça se vit ! ça se croque à belles dents! ça se pete!
Tous ces mots , ces pleurs,ces écrits , ces coups de tete...
Mais enfin réveillez vous...vos états d'ame m'embetent!!!
Tenez !
Aujourd'hui on est dimanche hein ...
Demain c'est déjà dimanche prochain !
Aujourd'huiiiiiii c'est 2007
demain c'est deux mille super machins de moins !
Moins de jeunesse, moins de beauté ,moins d'énergie...
Ben oui ben oui ...le temps ça vous prend des couleurs , ça vous prend la tete..
Et puis vous attendez quoi derrière vos cristaux liquides ?hein ?
Ya pas de princes charmants ...ni de cendrillons ... ni de citrouillettes !
C'est juste...euuuh comment on appelle ça déjà ?
Ah oui, voilà , de la pollution psychique,
enfin un truc pas très net qui vous ronge la tete...
Et meme que ces des histoires de pépés et de mémettes!!
ils cachaient bien leurs petites libido derrière ces histoires
ces petits pervers, ces gentilles salopettes
ils auraient bien aimé etre tardigrades les mauviettes
ils auraient pris leur pieds en ces temps...et voyez ce que vous me faites!!!
Ben quoi?!!! ...l'amour ça rend heureux...ça vous donne des aiiiiiiiiiiles
ça vous épanouiiit, ça vous donne des couleurs aussi , sinon : Ouste !!! ON JETTE! OOOOOOOOOOOOOOOh...les gueules de morts...quels yeux effarants vous me faites ! Allez....je m'en vais! Moi j'ai envie de faire la fete!

dimanche 26 août 2007

Otage de sa haine (acte second)

Reste donc ...ne t'en vas pas... Je feins de dormir...je ne dors pas...je ne dors point et celà tu le sais déjà. Que me fais tu là ?...me tourner le dos ? t'en aller en silence comme une voleuse ? m'abandonner ...juste comme ça...vouloir m'apprendre le pardon par ta déportation loin de moi...ton exil toi aussi dans l'amertume de moi ...vouloir m'apprendre le pardon par mon abandon...n'est ce pas là une gauche punition ? Je suis encore capable de sentiments , malgré l'offense et le ressentiment... ta certitude te disgracie ..."Ematome" avait raison...que sais tu de mon ame...que sais tu de mes tourments...ceux que je te cache encore de crainte de t'etre un peu trop pesant...tu me supportes déjà mal...tu m'interprètes à ta façon...et à bien des façons... Que sais tu toi du pardon? La guérison de mon mal d'ame , j'en ai hate mais je ne l'acquièrs pas pour autant...c'est bien compliqué dans ma tete...il me faut encore du temps...la haine me détient en prison...mais ma souffrance aussi ...l'oubli ? facile à dire ...ce n'est pas une solution...je ne vivrai pas en harmonie...je ne gouterai point aux plaisirs de la vie...un geste , un mot pourrait rallumer le feu de mon ressentiment et à bien d'occasions... Vois tu tendre ame que je tourmente ,ma blessure est encore profonde , je suis toujours en deuil : une partie de moi est morte et je n'en ai pas fais l'enterrement...mon ame git encore ...mon coeur à contre-tete réclame vengeance... Toi si pressée de me quitter...reste donc , n'en rajoute pas ...contre ma peine de toi je n'aurais aucune force...reste ...aime moi encore et encore aime moi s'il te plait et patiente...Comment voudrais tu que je revienne au monde si toi déjà tu me fermes tes portes ? Ceux qui m'ont offensé ont mis le feu à ma vie...j'en ai sauvé ce que j'ai pu mais la nuit quand toi tu dors je sens encore l'odeur du feu , je revois mes reves se consumer , mes attentes inhibées , le temps se suspendre , piètre sentence...je ne cautionnerai jamais le mal que l'on m'a fait en offrant simplement mon pardon!!!! O...tranquilise toi... ces vautours , je ne m'attends pas à leur repentance...combien meme me demanderont ils pardon... C'est juste que j'ai besoin de dire et de redire mon mal...dans mes mots ...j'ai besoin de défoulement car le refoulement me tue...j'ai besoin que l'on m'entende...qu'on souffre avec moi , qu'on partage ma souffrance...tu te souviens quand tu me disais en riant "on souffre moins quand on souffre en bloc" ...j'ai besoin que l'on me sente , qu'on se mélange à moi , qu'on m'aide à retrouver mon chemin d'antan , à reprendre ma vie en main... J'ai besoin de ton égard , de ces mots fous que tu m'inventes , reste donc et reprends moi...le chemin pour me reprendre moi meme est encore long...je ne le ferai pas sans toi...sans tes nerfs ,ta folie de moi qui t'enrage , elle et moi on se comprend , on s'accepte , on fait bon ménage depuis longtemps... Voilà...repose ta valise...viens dans mes bras , et faisons les donc ces petits monstres que j'aimerai tant...je vous donnerai mon amour ...vous ... vous m'exercerez au pardon... Ne t'en fais pas va !!! ils seront beaux et bons nos enfants.

Otage de sa haine

Tu vois le temps passe ,mais tu ne le vois pas...et tu me perds chaque jour un peu plus , mais tu ne le sais pas... Je pars , je m'en vais, je presse le pas , ton ombre me suit mais tu ne me retiens pas...et tes mots résonnent autour de moi...étourdis , fous, se disputent des raisons que ma raison ne comprend pas...tu veux ,tu ne veux pas , tu avances , tu recules , tu prends , tu délaisses, tu t'enflammes...tu te brules mais ne le sens meme pas...Arrière!!!... ton bucher je n'en veux pas... ma vie c'est ma foi et tu ne me changeras pas...ta haine est fossoyeur qui n'enterre que les vivants... Mais que cherches tu pauvre étourdi ?!!! Inventer des mots que personne ne comprend ...puis te perdre dans des discours sans fin...faire de ton désarroi une arme et partir en légion...construire des buchers et sacrifier d'autres coeurs innocents...envahir des vagins de femmes crédules...les empester d'enfants qui porteront ton gene ,ta haine, sans pudeur , sans gene....des enfants condamnés, damnés qui railleront la vie étrangement aux mauvais moments ...qui ne se verront jamais hommes aux bons moments... Que sais tu de l'amour que ce que tu ne sais pas...que vois tu de la vie que ce que tu ne vois pas...que sais tu de moi que ce que je ne suis pas , que ce que je ne serai jamais ici bas : l'ombre de tes pas...le souffle de l'enfer qui se consume en toi... Ces guerres que tu déclares ...ces insensés combats...tu te masturbes vainement l'esprit... tu ne feras pas de moi un vil don quichotte en jupon...sans égard aucun , sans foi ni loi... Je te plains...je pars la main sur le coeur...ces rires d'enfants que tu ne goutes pas...ces avances de femmes dans la rue que tu ne perçois pas...toute cette pluie tombant d'un ciel clément qui ne t'attise pas...tous ces mots passion que je t'invente mais qui ne te séduisent pas... Serais tu taillé en pierre ...mais quel roc que l'eau simple et légère ne fend pas...quel coeur est celui là , qu'une larme puérile n'offense pas... Je pars ...je ne porterai pas ta graine...garde ta haine...dieu m'en préserve , je n'en veux pas !!! Ha...j'oubliais...sous l'oreiller...je t'ai laissé une clef...prends là...j'ai fait graver dessus le mot "pardonne"...je n'ai plus rien à t'offrir que celui là... Pardonne ! revis ! retrouve toi! ...aujourd'hui je te le dis ...demain je ne serai plus là...

La fin d'un don juan

Il l'avait prise vierge cette nuit là...il n'en avait rien fait ...sauf une esquisse sur de la chair brouillon...puis le lendemain...il s'en alla vite dans la vie ...satisfait tel un ignorant...commettant betise près betise... Puis un jour , dans un coin de la rue , la mort était là...marre d'attendre ce morveux don juan à l'air innocent presque béat : - "Tu es enfin là..." dit elle ironique -" Ben oui...mais que me veux tu là ?" répliqua t il s'efforçant d'avoir l'air effronté -"Te dire que c'est fini ! Fini les betises ! Terminé ! Tu en as fait jusque là!!!! " puis elle s'inclina en une lente révérence et ajouta dans un ton bas en jouant des yeux et des doigts -"je te prends...oui...c'est celà ...je ...te ...prends..." -"Tu me veux alors...(sourire effrayé) ...mince alors ...il n y a vraiment que toi pour me vouloir moi ..." Elle se mit à tourner autour de lui , le scrutant des oreilles aux orteils et vice versa -" Maigre tribu ...maiiiiiiiiiis..... mission oblige...ce n'est pas de gaieté de coeur , crois moi..." -"Au fait...j'ai besoin de me confesser.." fit il niais piégé et bien pris. -" Te con...fé...quoi!? (rire assourdissant trés vite interrompu)...mais à qui brave de ces dames...que dis je ...de ces pauvres ames...mais qui vois tu d'autres autour de nous...il n y a ma foi que toi et moi..." fit elle en penchant la tete malicieusement sous son menton -"Ben...si c'est comme ça , je n'ai vraiment pas le choix.." articula t il à peine -"Dis toujours..." fit elle s'éloignant un peu , ramassant son ombre , la mettant bien devant -"voilà ce qu'on peut appeler le dernier confessoir , tu parleras mieux si tu ne me vois pas..." -"Rien à dire ...sauf un nom..." -"mmmmmmmmm et aloooooooooooors ?" feigna- t-elle alors un air interessé -"C'est juste que ...je ne sais pas ...il est peut etre passé ,lui aussi ,par là...juste un nom..." L'ombre se dissipa un peu , la bouche de la mort articula rageusement entre les dents -"Il n y a vraiment que les CONS!!!! (puis le ton bas) que les cons qui ne gardent des bonnes choses que leurs noms...." -"J'aurais du faire mieux...je sais ..."marmonna -t-il l'air coupable et impuissant L'ombre l'enveloppa entier le faisant trembler , un chuchottement dans son oreille -" Tu vois....(petit rire sarcastique)... tu es con..." -"euh oui oui tu as sans doute raison !" Rire assourdissant , la mort se rassembla en nuage et le toisa d'en haut -"Au point où tu en es....dire le Contraiiiiiiiiiiiiiiiiire m'aurait étonné" -"Serait elle... toujours... vivante ? " osa-t-il avancer. -"L'esquisse inachevéé ? O...cette belle ame ...mmmmmmmmmm oui je l'ai peut etre juste croisée...une fois ou deux ou meme plus... que sais je ...mais qu'ai je donc à lui prendre sinon sa vie ...elle ...elle me désarme... tout en elle meme sa mort respire la vie..." -"Quand tu la reverras , tu lui diras pour moi ?" -"A cette bonne femme?....pauvre reveur ...Qu'imagines tu là...elle vit encore ...sème la vie autour d'elle ...je crois meme qu'elle a oublié jusqu'à ton nom!!!" Puis la mort impatientée tend sa main , d'un geste inattendu saisit l'ame ...ce fut alors la fin...depuis ce temps là.

Il est des moments...


Toi mon ami je te comprends... Il est de ces moments là .. qui nous prennent de force ... violant nos corps et nos esprits ... faisant de nous des monstres incongrus... des moments de feu de braise... des moments éternité- enfer... consumant nos jours , nos vies.. des moments tourbillons... de perte dans la douleur sans fond... des moments détresse... des moments sécheresse épuisant les larmes les pleurs...suçant le sang... Et il est des moments où tout est rien... où le monde est personne... où meme la peine n'a plus de peine où la vie devient vaine.. Et la mort...seule délivrance Mais il est aussi des moments ... Où l'ame , cette éternelle tourmentée,tressaillit ... tel un naufragé s'accroche à la vie , rebondit, cherchant la paix avec elle meme, se réinvente l'espoir , la vie.. Des moments répit... enfouis entre les douceurs du bien , les malaises du mal en pis, des moments où le silence de Dieu chasse les traitres mots de la terre , où la terre devient paradis... où la la foi chasse le désespoir, où la vie chasse la mort, des moments où... une personne vient... comme par enchantement devient le monde, alors pour elle on sourit et vite... trés vite... On oublie...

C'est moi qui pars...



Non...s'il te plait...surtout ne te dérange pas...ne me reconduis pas , je connais le chemin... Pardon ?... Ha ...ma valise...non non...je ne l'emporte pas...trop de souvenirs trop lourde pour moi...mes vetements ? non là où je vais il fait trop froid et ceux là sont gais et légers...ils sentent encore ton parfum... Tiens...tu y trouveras aussi mon journal...il est vide figure toi ...rien que ton nom...au fait je n'ai rien inscrit depuis longtemps...je croyais que tu lisais dans mes pensées....il y a aussi cette montre que tu m'avais offerte pour noel dernier...il y a tes initiales dessus et puis que m'importe désormais de voir passer le temps...et ces parfums aux senteurs jardin que tu m'offrais pour mes anniversaires... je ne les prends pas non plus ...je leur préférais l'odeur de ta peau...aujourd'hui encore ,tu sais,je n'ai pas changé...et tes photos les notres je voulais dire...je les laisse...de toute façon je ne les regarderai plus de la meme façon...je garderai en mémoire ce regard que tu as à cet instant...fuyard coupable... Oh...mes plantes...oui celles là...c'est un peu de mon ame que je laisse derrière moi...pour que chaque goutte que tu y verses te blesse...pour que chaque matin elles te rappellent ...que quelque part,de quelque manière , je vis encore...Mais quand elles finiront un jour par se faner , sache que je t'aurais déjà oubliée..

Toi et moi...moi et toi...ma folie aussi

Ces mots qui te tourmentent , laisse les donc en paix , et laisse moi donc etre perverse pour toi , pour moi , pour nous deux...non pas que je déraisonne..mais vois tu amour , parfois , me prend l'envie d'une petite folie sans nom , une folie avec tous les noms , une folie légère telle une brise d'été sur une ile encore déserte , une folie douce envoutante dont on a envie de boire comme on boirait d'une magique rivière encore vierge ...une folie qu'on perce à peine avec toutes les peines ...telle une ombre dans une nuit d'hiver...une folie qui estompe les limites, mélange les couleurs , mélange nos souffles , mélange nos gestes...nos passions... nos ardeurs.. Je deviens toi ,tu deviens moi , nous sommes tout simplement nous memes...je t'aime tu me détestes, tu m'aimes et je proteste,tu me prends , je te laisse, tu me laisses je te reprends , tu repars je t'attends, nos corps se fendent fondent se refondent, se confondent , ils sont deux , ils sont un...ils sont tout...ils sont rien... Et puis ces mots, ces troubles mots, que tu répètes que je n'entends pas...je préfère mes mots aux tiens misères...les miens sont volages mais ils ont des ailes , ils sont beaux ils sont lumières ...ils sont mon sang , tu es mes veines... Tu me touches , je m'enfouis,tu me cherches je reviens déjà...on reprend les mots les gestes...tout est à refaire chaque fois...mais amour tu sais, ma folie elle aussi je l'aime, elle restera toujours là.